Alors qu’on parle de conquête de marché à l’export ,la Kabylie,en proie à ses incendies,perd ses oliviers !
Depuis Juin dernier la Kabylie n’arrive pas à avoir un répit devant cette apocalypse incendiaire qui ravage tant les forêts et oliviers de Kabylie .La mobilisation des villageois a été nécessaire pour ralentir les feux de forêts et vergers devant la lenteur des pompiers qui peinaient à les éteindre .L’Olivier de Kabylie ne finit pas d’être malmené et son jus d’olive par absence d’évaluation interdise l’export pour besoin national avant qu’il constate qu’elle est en sur-production depuis deux ans .On interdit pas l’export de la datte pour autant !
Combien de temps nous devrons attendre afin que l’huile d’olive de Kabylie retrouve sa place qu’elle avait au début du 20 ème siècle qui exprimaient vraiment ses arômes typiques de la Kabylie avant qu’elles partent en fumée..
Quelques producteurs d’huiles d’olive algériens ont remportés des médailles à travers ces concours : AVPA à Paris et Athena IOOC à Athènes classés 6.5 des Concours selon le EVOO World Ranking ,et London IOOC à Londres classé 7 des Concours selon le EVOO World Ranking .En revanche lorsqu’on mets la barre plus haute sur les Concours tels « Mario Solinas » à Madrid ou New York Olive ou Oil ,EVO IOOC en Italie qui sont notés entre 9 et 10, le chemin est encore long, juste sept algériens dont on ignore pour l’instant leurs noms,ont été remarqués au Concours Mario Solinas ,classé 10 selon le EVOO World Ranking, mais pas retenus à ce concours.
En effet ces producteurs s’y brûlent pour arracher des Médailles mais en même temps la plupart ne s’y brûlent pas pour exporter . .En attendant les villageois s’y brûlent pour éteindre des feux afin de sauver ce patrimoine centenaire et millénaire .
Ne reviendrait il pas aussi à eux le mérite de ces médailles ?
A ceux qui ont eu le courage d’affronter les feux incendiaires n’ont ils pas plus de respect que ceux qui pavanent sous les feux des projecteurs de caméra de télévision ?
Certains avec beaucoup d’apriori montrent du doigt ces villageois qui ne savent pas faire de l’huile d ‘olive aux normes internationales (ces normes dont j’aurai l ‘occasion d’en parler au prochain article) ,mais en même temps ne s’y brûlent pas pour éteindre les feux de forêts ,et préfèrent rester dans leur favella à Alger.en faisant semblant de faire les fines bouches.
Je voudrais tant dire à ces villageois Kabyles un grand merci à ceux qui ont un profond respect à cette arbre sacrée.
Tanmirt